Le tir subaquatique est apparu en France il y a près de 20 ans. A l’époque, les tirs étaient pratiqués de la surface vers le fond. Les pêcheurs sous-marins se sont intéressés à cette discipline pour leur entraînement en hiver. A partir de la, le tir sur cible est devenu une activité à part entière.
Le matériel utilisé est classique, palmes, masque, tuba, une arbalète (100 et 110 cm de long) avec une flèche sans ardillon de diamètre maximum de 6,5 mm. On peut y ajouter des accessoires personnels, stabilisateurs, viseurs selon un cahier des charges.
Les tirs s’effectuent à 4 mètres d’une cible.
Il existe plusieurs épreuves ;
le tir de précision : il s’agit de faire dix tirs sur une cible immergée en dix minutes, en apnée en prenant sa respiration entre chaque tir. La précision des tirs est primordiale.
le biathlon : dans cette épreuve on a une notion de temps qui rentre en jeu .Le parcours de 15 mètres suivi du tir, de la récupération de la flèche et du retour au point de départ ce fait en apnée .Ce parcours est chronométré est à faire trois fois.
le super biathlon : même principe que le biathlon ,mais en plus on a un contrat cible a réalisé. C’est une épreuve très physique et c’est la vitesse qui fait la différence.
Ces trois épreuves permettent un classement en combiné qui désigne les meilleurs compétiteurs pour le championnat de France.
Les autres épreuves sont le relais, qui se pratique par équipe de 4 sur le principe du super biathlon.
E t depuis peu le mono type 3 000, qui est du tir de loisir et de compétition permettant une plus grande diffusion de notre sport. Il se pratique avec une arbalète classique du commerce, d’une longueur maximum de 100 cm dont le fût est en alliage aluminium et ne comportant ni viseur, ni stabilisateur, seuls les sandows et l’obus peuvent être changés. Dans cette discipline le tir s’effectue à trois mètres.